Saviez-vous que chaque tonne de déchet acheminée à un site d’enfouissement est responsable de l’émission de près d’une tonne et demie de gaz à effet de serre ? Pour imager la chose, cela correspond à 15 allers-retours Montréal-Toronto en avion.
Au su de cette information, il devient donc impératif de la prendre en considération lors de tout projet d’excavation. L’un des moyens les plus efficaces pour réduire son empreinte écologique consiste à détourner les terres d’excavation des dépotoirs dans le but de les réutiliser ou de leur donner une seconde vie.
C’est pour cette raison que pour contribuer à la réduction de l’enfouissement des résidus d’excavation, des gaz à effet de serre et de la contamination de l’environnement, Excavation Fraser se fait un devoir non seulement de s’exécuter conformément aux lois en vigueur, mais également de voir à la valorisation des déchets d’excavation dont nous sommes responsables.
Tout d’abord, il faut savoir que les terres d’excavation sont essentiellement de nature minérale. Elles comprennent des fractions de pierres, de gravier, de sable, de limon et d’argile naturel. Elles peuvent parfois contenir aussi des matières organiques provenant de couches de tourbe ou de racines profondes de plantes. Bien sûr, tout cela dépend de la composition du sol dans lequel les travaux d’excavation sont réalisés.
Une fois collectées, ces terres d’excavation peuvent être réutilisées sur site ou hors site. Dans le cas d’une réutilisation des terres d’excavation sur site, celles-ci peuvent être employées pour remblayer la tranchée ou le trou de l’excavation une fois les travaux terminés, pour niveler le terrain ou encore pour un tout autre projet.
Toutefois, dans bien des cas, la terre excavée est excédentaire et ne peut être laissée sur les lieux de l’excavation. Dans un tel cas, un transport doit être prévu vers un site de recyclage. Sur ce site, la terre sera tamisée afin d’en extraire les petites et grosses roches. Ces dernières seront converties en remblai solide, tandis que la terre sera mélangée avec d’autres terres pour créer soit une terre à surface (topsoil), une terre à jardin ou une terre mixte.
D’autres possibilités s’offrent pour les fins de la valorisation de ces terres non polluées : Comblement de sites, transformation de celles-ci en matière première pour les matériaux de construction, etc.
Bien que la terre soit certes réutilisable dans un bon nombre de cas, nous verrons dans un prochain article que face à une terre contaminée à un point tel qu’elle ne peut être réutilisée sur le site d’origine ou de destination, il peut exister des traitements possibles visant à réduire ses concentrations de polluants et conséquemment la valoriser tout de même.